Foire
aux questions

Vous vous posez des questions sur le Neurofeedback EEGq ?

Les réponses sont ici

Depuis quand existe le Neurofeedback EEGq ?

En 1924, H.Berger, neuropsychiatre allemand, a réalisé le premier tracé de l’électroencéphalogramme humain.

En 1958, Joseph Kamiya, professeur à l’université de Chicago, entraina un volontaire à émettre des ondes alpha (8-12Hz) et confirma ainsi la capacité de contrôler ses propres ondes cérébrales.

En 1971, Barry Sterman, de l’Université de Los Angeles, entraina des chats par Neurofeedback EEGq et fit la découverte du rythme sensorimoteur (SMR : 12-16Hz) lorsqu’il est dans un état calme et focus. Il travaille ensuite en collaboration avec la Nasa et découvre que ces chats entrainés en Neurofeedback EEGq résistent à des crises épileptiques induites chimiquement. C’est ainsi que les premières applications cliniques sur des humains ont prouvé une réduction de 65% des crises épileptiques grâce au Neurofeedback.

En 1992, Joel Lubar, chercheur à l’université du Tennessee, est le premier à appliquer le Neurofeedback EEGq aux enfants ayant un trouble déficitaire de l’attention et d’hyperactivité (TDAH). Les résultats furent encore meilleurs et parfois même supérieurs à ceux obtenus par traitement pharmacologique ou psychothérapie classique.

Aujourd’hui, le plus haut niveau d’efficacité du Neurofeedback EEGq est son utilisation pour les TDAH.

Est-ce un outil de diagnostic ?

Non. Bien qu’une évaluation détaillée de l’activité cérébrale soit réalisée, en lien avec plusieurs problématiques, celle-ci n’est pas un diagnostic cérébral.

Le but de l’évaluation est de déterminer quelles régions et paramètres du cerveau devront être entrainés en Neurofeedback EEGq afin de pouvoir vous aider.

Existe-t-il des effets secondaires indésirables ?

Lors des tous premiers rendez-vous, il peut y avoir de la fatigue ou des maux de tête pendant ou après la séance. Cependant, ces effets secondaires sont rares et la plupart du temps la conséquence de nervosité ou d’anxiété face à la nouveauté de ce type d’entrainement.

Quelles sont les contre-indications ?

Il n’y a pas de contre-indications.

Il est cependant nécéssaire de pouvoir être réceptif au niveau visuel et auditif, ainsi que d’avoir une compréhension de ce qui est demandé.

Est-ce que de l’électricité est envoyée dans le cerveau ?

Non. Ce procédé n’engendre aucune émission. Les électrodes utilisées ont pour unique rôle de capter les signaux émis par le cerveau. Il s’agit seulement d’un outil de mesure, tout comme le stéthoscope mesure l’activité cardiaque.

Cette méthode est totalement indolore et non invasive.

Y a-t-il un âge minimum pour faire du Neurofeedback EEGq ?

Ce qui est important, c’est que la personne soit réceptive au feedback visuel et/ou auditif lors des séances.

Selon les possibilités de l’enfant dans son développement, il est possible de commencer dès 4 ans.

Aujourd’hui, nous savons que la neuroplasticité cérébrale dure toute la vie : il n’y a donc pas de limite supérieure d’âge.

Combien de séances sont nécessaires ?

La durée totale du nombre de séances varie généralement de 25 a 40 séances, à raison de 2 à 3 entrainements par semaine, chacun étant espacés d’au moins une nuit de sommeil. Cela facilite le renforcement des nouveaux circuits cérébraux.

Chaque séance d’entrainement dure environ 1 heure.

Au bout de combien de séances puis-je ressentir des améliorations ?

Même si des améliorations peuvent parfois être observées après quelques séances, il faut environ 8 à 12 séances pour obtenir des résultats cliniques significatifs.

Les résultats sont-ils durables dans le temps ?

Il est démontré que les bénéfices obtenus avec le Neurofeedback EEGq sont durables et permanents.

Lors de la phase de consolidation (après l’arrêt de l’entrainement), le cerveau continue à progresser dans son fonctionnement. Ces résultats seront confirmés à long terme par l’évaluation de suivi effectuée 6 mois à 1 an après l’arrêt du programme de Neurofeedback EEGq.

Une étude publiée par Joel Lubar a démontré que les bénéfices étaient maintenus 10 ans après l’arrêt du Neurofeedback EEGq.

Garantissez-vous 100% de réussite ?

Non. Certains cerveaux ne répondent pas bien au Neurofeedback EEGq ou certaines situations freinent les bénéfices de l’entrainement cérébral.

L’évaluation initiale est nécessaire pour préciser les chances de réussites. Elle permet de donner un pronostic qui peut être soit : incertain, moyen, bon.

Sur le plan clinique, le suivi par électroencéphalogramme tout au long du programme permet de mesurer le degré des changements observés.

Le nombre total de séances est-il le même pour les enfants et les adultes ?

Généralement, les enfants nécessitent 5 à 10 séances de plus. Leur cerveau, qui sera mature aux alentours de 25 ans, nécessite plus de temps pour mettre en route de nouveaux apprentissages (qui correspondent aux éventuels retards de développement observés).

Faut-il être orienté par un professionnel de santé ?

Pas nécessairement.

S’il y a eu des diagnostics établis, il est important de les apporter avec vous.

Dans tous les cas, une relation entre professionnels de la santé est souhaitable.

Dois-je arrêter tout suivi auprès de mon psychologue ou autre spécialiste ?

Non. Une collaboration entre les intervenants de santé est souhaitable pour atteindre ses objectifs.

La diminution ou l’arrêt d’un traitement sera une décision du médecin prescripteur.

Les séances sont-elles prises en charge ?

La sécurité sociale ne prend pas en charge le Neurofeedback EEGq.

Quelques mutuelles complémentaires peuvent participer à certains frais : je vous invite à vous rapprocher de la vôtre.

Quelles sont les bonnes conduites avant de venir à ma séance ?

Certaines substances (café, cigarette, drogue, alcool, …) sont susceptibles de modifier l’activité électrique du cerveau, et donc parasiter l’interprétation des ondes captées lors des évaluations EEGq et séances d’entrainement, ce plus ou moins longtemps après leur consommation.

Une explication détaillée des précautions d’usage sera effectuée à chaque 1er rendez-vous, y compris un point sur d’éventuelles médications prescrites et nécessaires au bien-être du sujet concerné.

Dois-je obligatoirement avoir des difficultés pour faire du Neurofeedback EEGq ?

Non, bien sûr.

Le Neurofeedback EEGq permet d’améliorer ses fonctions cognitives, émotionnelles et comportementales. Certaines personnes l’utilisent pour améliorer leurs performances (sportives, de travail, …).

Comment reconnaitre une réelle méthode de Neurofeedback ?

Voici les principes fondamentaux du Neurofeedback EEGq (à différencier d’autres méthodes) :

  • Une évaluation EEGq initiale pour évaluer l’activité de votre cerveau afin d’élaborer un protocole personnalisé.
  • Plusieurs évaluations EEGq au cours du programme permettant d’évaluer les progrès et d’adapter les protocoles d’entrainement.
  • Des capteurs placés de manière à cibler des régions spécifiques de votre cerveau (et non à un endroit identique pour tout le monde).
  • Vous êtes attentifs et actifs durant les séances. C’est vous qui travaillez (ce n’est pas une séance de relaxation, votre cerveau à besoin de votre aide pour créer de nouveaux chemins neuronaux).
  • Des études scientifiques à l’appui et rendues publiques, qui démontrent l’efficacité de cette méthode.

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