Le Neurofeedback EEGq

Qu’est-ce que
le Neurofeedback
EEGq ?

L’évaluation
EEGq

La séance
d’entraînement

Le processus

Qu’est-ce que
le Neurofeedback
EEGq ?

L’évaluation
EEGq

La séance
d’entraînement

Le processus

Qu’est-ce que le Neurofeedback EEGq ?

Le Neurofeedback est une forme de Biofeedback (méthode scientifique permettant au sujet d’apprendre à modifier son activité physiologique) qui cible le système nerveux central, précisément : le cerveau.

Le Neurofeedback par électroencéphalogramme quantitatif (EEGq) est un entrainement cérébral visant à optimiser le fonctionnement du cerveau grâce à la neuroplasticité.
Il peut être proposé afin de traiter un ou des dysfonctionnements neuronaux (ex: troubles de l’attention, dyslexie, dysorthographie, …) ou bien dans le but d’améliorer ses performances cognitives (ex: concentration, mémoire, organisation, planification, …) et sportives.

Une évaluation initiale est primordiale, afin de proposer un protocole d’entrainement individualisé et d’établir un pronostic.

Durant les séances d’entrainement, et à l’aide de capteurs positionnés sur le cuir chevelu, le sujet prend conscience du fonctionnement de son cerveau.
Grâce à un retour -feedback- visuel et/ou auditif, le sujet peut corriger l’activité de son cerveau en temps réel.

L’objectif de ce programme est d’avoir un effet positif et durable dans l’amélioration des fonctions cognitives, émotionnelles et comportementales.

Une liste exhaustive des publications scientifiques sur le Neurofeedback EEGq est consultable sur le site de l’ISNR (International Society for Neurofeedback & Research)

Les objectifs de l’ISNR sont les suivants :

  • Promouvoir l’excellence dans la pratique clinique, les applications pédagogiques et la recherche en neurosciences appliquées afin de mieux comprendre et d’améliorer la fonction cérébrale ;
  • Améliorer les vies grâce au Neurofeedback EEGq et d’autres modalités de régulation du cerveau ;
  • Encourager la compréhension de la physiologie cérébrale et son impact sur le comportement ;
  • Promouvoir la recherche scientifique et les publications à comité de lecture ;
  • Fournir des ressources d’information pour le public et les professionnels ;
  • Développer des lignes directrices de pratique clinique et d’éthique pour la pratique des neurosciences appliquées.

L’évaluation EEGq

Cas d’un TDAH avec un excès d’ondes Théta (rêverie) et une carence d’onde Bêta (éveil et activité)

Lors d’une évaluation, un électroencéphalogramme (EEG) est réalisé. L’EEG est une technique d’enregistrement de l’activité électrique du cerveau réalisée à l’aide d’électrodes positionnées en de nombreux points spécifiques du cuir chevelu. Ce procédé est sans risque et non invasif, dès lors que les électrodes ne fonctionnent qu’à sens unique en recevant l’information émise par le cerveau, sans rien émettre en retour ; c’est l’équivalent du stéthoscope pour l’activité cardiaque, un outil de mesure.

L’activité mesurée est comparée à une base de données normative (personne du même âge et du même sexe sans aucun trouble ni pathologie). Cela nous permet d’identifier avec précision les différentes zones présentant un excès ou une carence d’activité : il s’agit là d’une analyse quantitative. Cette dernière permet d’établir un protocole personnalisé afin de déterminer nos objectifs : diminuer/éliminer des troubles ou symptômes, optimiser une performance.

L’évaluation initiale comprend :

  • Un premier RDV afin d’étudier ensemble votre situation et de déterminer vos objectifs.
  • Présentation du matériel et enregistrement d’un électroencéphalogramme quantitatif (EEGq).
  • L’analyse quantitative des données, l’interprétation des résultats et l’établissement d’un protocole d’entraînement personnalisé.
  • Un RDV avec présentation d’un rapport, présentant votre activité cérébrale, les corrélations avec vos problématiques et objectifs, ainsi que votre protocole d’entraînement.

L’analyse de l’EEGq et l’élaboration du protocole se font en collaboration avec les cliniciens et neurothérapeutes de l’Institut Neurosens au Canada

La séance d’entrainement

Chaque séance débute avec 5 minutes de cohérence cardiaque, ce qui permet de se préparer physiquement et mentalement pour l’entraînement à venir.

Après avoir placé les capteurs sur votre cuir chevelu et vos oreilles, nous choisissons ensemble une vidéo et une musique qui serviront de rétroaction -feedback- .

Une fois les données intégrées au logiciel, en fonction des ondes cérébrales à travailler, le Neurofeedback EEGq peut commencer.

Des essais de 3 à 5 minutes sont enregistrés, pendant lesquels vous êtes actif et coaché. Je vous aide à maintenir le niveau attentionné optimal pour renforcer consciemment les mécanismes d’apprentissage.

Grâce à l’enregistrement de votre activité cérébrale en temps réel, la vidéo et la musique se coupent lorsque le cerveau n’agit pas comme demandé, alors qu’elles continuent d’avancer lorsqu’il fonctionne de la bonne manière : c’est une forme de récompense.

Un total d’au moins 21 minutes d’enregistrement est nécéssaire pour que le cerveau fasse un apprentissage de cette nouvelle manière de fonctionner.

Comptez environ une heure pour chaque séance d’entraînement, et ce 2 à 3 fois par semaine (rythme nécéssaire pour des résultats positifs).

Le saviez-vous ?

Saviez-vous que votre cerveau émet des ondes à des fréquences variables ?

Les ondes cérébrales correspondent à différents états physiques et psychiques, on retrouve les ondes :

  • Delta – 0 à 4Hz – Sommeil profond
  • Thêta – 4 à 8Hz – Sommeil léger, rêverie, relaxation profonde, méditation profonde
  • Alpha – 8 à 12Hz – Eveil calme, relaxation légère, méditation de pleine conscience, repos
  • Bêta – 13 à 30Hz – Eveil et activité
  • Gamma – > 30Hz – Activité mentale intense et synchronisée, coordination

Le processus

Après avoir réalisé l’évaluation EEGq initiale nécessaire à l’élaboration d’un protocole personnalisé, les séances d’entrainement peuvent débuter.

Le programme d’entrainement se déroule en 4 phases bien distinctes :

1 – La phase de normalisation

14 à 18 séances

Cette première phase d’entrainement permet d’amorcer la normalisation de l’activité cérébrale.

Dès que celle-ci atteint un comportement cible stable, une deuxième évaluation EEGq est nécéssaire pour contrôler l’ampleur des progrès, préciser ou réorienter le protocole d’entrainement afin de passer à la deuxième phase.

2 – La phase de généralisation

12 à 15 séances

Une fois le processus de normalisation bien enclenché, l’objectif est alors de « généraliser » ces améliorations au travers de tâches de la vie quotidienne, afin de renforcer les nouveaux apprentissages en cours d’acquisition. Le principe étant d’alterner feedback visuel et tâche entrainant des difficultés pour le sujet (lecture, écriture, concentration, …) tout en conservant le feedback auditif.

Cette phase généralement plus courte est également suivie d’un contrôle pour évaluer les progrès réalisés : c’est la troisième évaluation EEGq.

3 – La phase de stabilisation

8 à 12 séances

Ce sont les dernières séances d’entrainement.

Cette phase permet, tout en continuant la généralisation, de stabiliser la normalisation. On peut cesser l’entrainement dès lors que les améliorations comportementales ou celles des symptômes visés par l’entrainement sont obtenues.

Cette phase est également suivie d’un contrôle pour évaluer les progrès réalisés : c’est la quatrième évaluation EEGq.

4 – La phase de consolidation

Dans la plupart des cas, bien que les protocoles d’entrainement soient terminés, le cerveau du sujet continue à développer les facultés initiées lors de nos séances.

C’est pourquoi je propose, 6 à 12 mois après le dernier entraînement, une cinquième évaluation EEGq, afin de mesurer ensemble les progrès supplémentaires réalisés durant cette phase de consolidation.

Vous vous posez des questions sur le Neurofeedback EEGq ?

Les réponses sont ici

Depuis quand existe le Neurofeedback EEGq ?

En 1924, H.Berger, neuropsychiatre allemand, a réalisé le premier tracé de l’électroencéphalogramme humain.

En 1958, Joseph Kamiya, professeur à l’université de Chicago, entraina un volontaire à émettre des ondes alpha (8-12Hz) et confirma ainsi la capacité de contrôler ses propres ondes cérébrales.

En 1971, Barry Sterman, de l’Université de Los Angeles, entraina des chats par Neurofeedback EEGq et fit la découverte du rythme sensorimoteur (SMR : 12-16Hz) lorsqu’il est dans un état calme et focus. Il travaille ensuite en collaboration avec la Nasa et découvre que ces chats entrainés en Neurofeedback EEGq résistent à des crises épileptiques induites chimiquement. C’est ainsi que les premières applications cliniques sur des humains ont prouvé une réduction de 65% des crises épileptiques grâce au Neurofeedback.

En 1992, Joel Lubar, chercheur à l’université du Tennessee, est le premier à appliquer le Neurofeedback EEGq aux enfants ayant un trouble déficitaire de l’attention et d’hyperactivité (TDAH). Les résultats furent encore meilleurs et parfois même supérieurs à ceux obtenus par traitement pharmacologique ou psychothérapie classique.

Aujourd’hui, le plus haut niveau d’efficacité du Neurofeedback EEGq est son utilisation pour les TDAH.

Est-ce un outil de diagnostic ?

Non. Bien qu’une évaluation détaillée de l’activité cérébrale soit réalisée, en lien avec plusieurs problématiques, celle-ci n’est pas un diagnostic cérébral.

Le but de l’évaluation est de déterminer quelles régions et paramètres du cerveau devront être entrainés en Neurofeedback EEGq afin de pouvoir vous aider.

Existe-t-il des effets secondaires indésirables ?

Lors des tous premiers rendez-vous, il peut y avoir de la fatigue ou des maux de tête pendant ou après la séance. Cependant, ces effets secondaires sont rares et la plupart du temps la conséquence de nervosité ou d’anxiété face à la nouveauté de ce type d’entrainement.

Quelles sont les contre-indications ?

Il n’y a pas de contre-indications.

Il est cependant nécéssaire de pouvoir être réceptif au niveau visuel et auditif, ainsi que d’avoir une compréhension de ce qui est demandé.

Est-ce que de l’électricité est envoyée dans le cerveau ?

Non. Ce procédé n’engendre aucune émission. Les électrodes utilisées ont pour unique rôle de capter les signaux émis par le cerveau. Il s’agit seulement d’un outil de mesure, tout comme le stéthoscope mesure l’activité cardiaque.

Cette méthode est totalement indolore et non invasive.

Y a-t-il un âge minimum pour faire du Neurofeedback EEGq ?

Ce qui est important, c’est que la personne soit réceptive au feedback visuel et/ou auditif lors des séances.

Selon les possibilités de l’enfant dans son développement, il est possible de commencer dès 4 ans.

Aujourd’hui, nous savons que la neuroplasticité cérébrale dure toute la vie : il n’y a donc pas de limite supérieure d’âge.

Combien de séances sont nécessaires ?

La durée totale du nombre de séances varie généralement de 25 a 40 séances, à raison de 2 à 3 entrainements par semaine, chacun étant espacés d’au moins une nuit de sommeil. Cela facilite le renforcement des nouveaux circuits cérébraux.

Chaque séance d’entrainement dure environ 1 heure.

Au bout de combien de séances puis-je ressentir des améliorations ?

Même si des améliorations peuvent parfois être observées après quelques séances, il faut environ 8 à 12 séances pour obtenir des résultats cliniques significatifs.

Les résultats sont-ils durables dans le temps ?

Il est démontré que les bénéfices obtenus avec le Neurofeedback EEGq sont durables et permanents.

Lors de la phase de consolidation (après l’arrêt de l’entrainement), le cerveau continue à progresser dans son fonctionnement. Ces résultats seront confirmés à long terme par l’évaluation de suivi effectuée 6 mois à 1 an après l’arrêt du programme de Neurofeedback EEGq.

Une étude publiée par Joel Lubar a démontré que les bénéfices étaient maintenus 10 ans après l’arrêt du Neurofeedback EEGq.

Garantissez-vous 100% de réussite ?

Non. Certains cerveaux ne répondent pas bien au Neurofeedback EEGq ou certaines situations freinent les bénéfices de l’entrainement cérébral.

L’évaluation initiale est nécessaire pour préciser les chances de réussites. Elle permet de donner un pronostic qui peut être soit : incertain, moyen, bon.

Sur le plan clinique, le suivi par électroencéphalogramme tout au long du programme permet de mesurer le degré des changements observés.

Le nombre total de séances est-il le même pour les enfants et les adultes ?

Généralement, les enfants nécessitent 5 à 10 séances de plus. Leur cerveau, qui sera mature aux alentours de 25 ans, nécessite plus de temps pour mettre en route de nouveaux apprentissages (qui correspondent aux éventuels retards de développement observés).

Faut-il être orienté par un professionnel de santé ?

Pas nécessairement.

S’il y a eu des diagnostics établis, il est important de les apporter avec vous.

Dans tous les cas, une relation entre professionnels de la santé est souhaitable.

Dois-je arrêter tout suivi auprès de mon psychologue ou autre spécialiste ?

Non. Une collaboration entre les intervenants de santé est souhaitable pour atteindre ses objectifs.

La diminution ou l’arrêt d’un traitement sera une décision du médecin prescripteur.

Les séances sont-elles prises en charge ?

La sécurité sociale ne prend pas en charge le Neurofeedback EEGq.

Quelques mutuelles complémentaires peuvent participer à certains frais : je vous invite à vous rapprocher de la vôtre.

Quelles sont les bonnes conduites avant de venir à ma séance ?

Certaines substances (café, cigarette, drogue, alcool, …) sont susceptibles de modifier l’activité électrique du cerveau, et donc parasiter l’interprétation des ondes captées lors des évaluations EEGq et séances d’entrainement, ce plus ou moins longtemps après leur consommation.

Une explication détaillée des précautions d’usage sera effectuée à chaque 1er rendez-vous, y compris un point sur d’éventuelles médications prescrites et nécessaires au bien-être du sujet concerné.

Dois-je obligatoirement avoir des difficultés pour faire du Neurofeedback EEGq ?

Non, bien sûr.

Le Neurofeedback EEGq permet d’améliorer ses fonctions cognitives, émotionnelles et comportementales. Certaines personnes l’utilisent pour améliorer leurs performances (sportives, de travail, …).

Comment reconnaitre une réelle méthode de Neurofeedback ?

Voici les principes fondamentaux du Neurofeedback EEGq (à différencier d’autres méthodes) :

  • Une évaluation EEGq initiale pour évaluer l’activité de votre cerveau afin d’élaborer un protocole personnalisé.
  • Plusieurs évaluations EEGq au cours du programme permettant d’évaluer les progrès et d’adapter les protocoles d’entrainement.
  • Des capteurs placés de manière à cibler des régions spécifiques de votre cerveau (et non à un endroit identique pour tout le monde).
  • Vous êtes attentifs et actifs durant les séances. C’est vous qui travaillez (ce n’est pas une séance de relaxation, votre cerveau à besoin de votre aide pour créer de nouveaux chemins neuronaux).
  • Des études scientifiques à l’appui et rendues publiques, qui démontrent l’efficacité de cette méthode.

D'autres questions ?

Je vous accompagne à mon cabinet de La Baule (44), à 15 minutes de St Nazaire, à 1h de Nantes.