Sortir du burn-out, c’est possible !

12,6% des actifs présentent un risque de burn-out. C’est le chiffre annoncé par le cabinet de prévention des risques professionnels, ce qui, rapporté à l’ensemble de la population, porte le nombre de personnes concernées à 3,2 millions d’actifs.

D’après l’OMS (Organisme Mondial de la Santé), le burn-out, ou épuisement professionnel, est « un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès ».

Il est important d’en connaitre les causes et les symptômes, afin de pouvoir prévenir le burn-out. 

Aujourd’hui, les neurosciences nous permettent d’agir à la source, soit directement sur le cerveau, et de sortir de cet épuisement professionnel.

Le burn-out : quelles en sont les causes et les symptômes ?

Il s’agit d’un état de fatigue physique et mentale intense, qui semble insurmontable. Il en découle une impossibilité à fonctionner normalement dans le cadre professionnel. 

C’est un déséquilibre progressif, d’origine professionnel, combiné au stress quotidien. 

1. Causes

Les causes peuvent être variables, mais 3 symptômes communs existent :

• Un stress chronique
• Une charge de travail élevée
• Des tensions dans le milieu professionnel

Plusieurs facteurs dans le milieu professionnel peuvent être en cause, tels que le manque d’autonomie ou un faible soutien de la part de la hiérarchie ou des collègues. Un déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue de la part de l’employeur (salaire, estime, respect,…) peuvent être nuisibles. De plus, une communication insuffisante de la direction aux employés, concernant la vision et l’organisation de l’entreprise, peut être néfaste. 

Quelques particularités individuelles peuvent amplifier ce mal-être. Certaines personnes sont plus sujet au stress que d’autres et une faible estime de soi est un facteur déterminant. Les individus qui vivent de l’épuisement professionnel présentent plus fréquemment plusieurs attitudes : une trop grande importance accordée au travail, un perfectionnisme, …

En outre, certains contextes de vie, comme de lourdes responsabilités familiales ou encore la solitude, peuvent mettre en péril la conciliation travail / vie personnelle.

Peu importe les sources de stress au travail, il se produit un déséquilibre entre la pression subie et les ressources dont chacun dispose pour l’affronter.

A la suite d’un burn-out, du repos est nécessaire mais pas suffisant. Le fait de s’arrêter permet d’avoir les ressources pour se faire accompagner et comprendre les mécanismes mis en place qui ont conduit au burn-out. Il est important de comprendre les raisons qui ont mené à l’épuisement. 

2. Symptômes

Il existe des symptômes psychologiques, physiques et cognitifs.

Nous parlons souvent des adultes, mais le burn-out de l’enfant existe ! Ils subissent également une pression, qu’elle soit sociale, dans le cadre de l’école, ou bien de la part des parents.

Apports du Neurofeedback EEGq dans le cas d’un burn-out

L’électroencéphalogramme quantitatif (EEGq) permet de mesurer l’épuisement et de comprendre sa nature. La fatigue et le stress peuvent avoir plusieurs origines, formes et manifestations, mis en évidence et mesurés grâce à l’EEGq.

1. Quel est le principe du Neurofeedback EEGq ?

Le Neurofeedback EEGq est un entraînement cérébral, visant à améliorer ses fonctions cognitives, comportementales et émotionnelles. Celui-ci débute toujours par un EEGq, appelé aussi évaluation cérébrale. 

Lors d’une évaluation, un électroencéphalogramme (EEG) est réalisé. L’EEG est une technique d’enregistrement de l’activité électrique du cerveau réalisée à l’aide d’électrodes positionnées en de nombreux points spécifiques du cuir chevelu. Ce procédé est sans risque et non invasif, dès lors que les électrodes ne fonctionnent qu’à sens unique en recevant l’information émise par le cerveau, sans rien émettre en retour ; c’est l’équivalent du stéthoscope pour l’activité cardiaque, un outil de mesure.

L’activité mesurée est comparée à une base de données normative (personne du même âge et du même sexe sans aucun trouble ni pathologie). Cela nous permet d’identifier avec précision les différentes zones présentant un excès ou une carence d’activité : il s’agit là d’une analyse quantitative.

Les anomalies fonctionnelles, misent en évidence par l’EEGq, seront interprétées selon la région touchée, les ondes impliquées et le degré d’intensité.

Une situation telle qu’un burn-out amène à des modifications de notre activité cérébrale. Lorsque ces mécanismes de fonctionnement sont ancrés dans notre cerveau, il est difficile d’en sortir. Le Neurofeedback EEGq permet d’agir à la source, et de redonner au cerveau son plein potentiel de fonctionnement, grâce à sa neuroplasticité.

2. Différents profils ressortent

Même si nous sommes tous uniques, certains profils typiques de burn-out sont connus. 

• Fatigue chronique : la personne ressent un épuisement physique, psychologique et cognitif, avec un sentiment de léthargie et une démotivation. Plusieurs fonctions peuvent être atteintes, telles que l’attention, le sommeil et les fonctions exécutives.

• « Stressé de la vie » : l’individu n’est pas capable d’être au repos et est toujours en activité. Il s’agit là d’un élément de cause. Souvent beaucoup d’anxiété, d’agitation, d’irritabilité, de ruminations et d’hypersensibilité sont présentes. Le sommeil est souvent fragile, avec des difficultés d’endormissement. 

• La « bouilloire » : il n’y a pas de capacité à être calme dans un état neutre. La personne est souvent très préoccupée, et présente une rigidité dans l’organisation et la planification. En plus des symptômes du profil « stressé de la vie » s’ajoute une impulsivité.

• TDA/H (Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité) : un profil plutôt semblable au TDA/H, avec des atteintes au niveau de l’attention, de l’hyperactivité et de l’impulsivité. Parfois des traits dépressifs sont présents.