32% des Français déclarent souffrir de troubles du sommeil selon une étude de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance ( I.N.S.V., 2009)

Les conséquences peuvent être multiples, que ce soit sur notre santé physique et mentale, notre vie professionnelle et sociale, …

Aujourd’hui, les neurosciences sont officiellement reconnues pour apporter une solution efficace et durable aux différents troubles du sommeil.

 

 

Les différents troubles du sommeil

 

Il existe 4 grandes catégories dans le troubles du sommeil. 

Les insomnies (manque de sommeil) et les hypersomnies (trop de sommeil) sont les deux troubles les plus courant. Mais il existe aussi les parasomnies (sommeil atypique) et les troubles du rythme circadien (problèmes d’horloge interne).

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1. Les insomnies

Les insomnies représentent 84% des troubles du sommeil. 

Elles se définissent par un sommeil insuffisant, de mauvaise qualité et non récupérateur.

Elles peuvent être transitoires (3 semaines maximum), souvent liées à une mauvaise hygiène de sommeil, une consommation (alcool, drogue, caféine,…), ou un élément contextuel.

Quant aux insomnies chroniques (supérieur à 3 semaines), il existe des causes multifactorielles : psychiatriques, liées aux médicaments (amphétamines, antidépresseurs, anxiolytiques, …) ou encore organiques, c’est à dire liées à des affections médicales telles que les maladies neurodégénératives, AVC, douleurs aigües, ou des troubles respiratoires tels que les apnées hypopnées. 

En conséquence, une fatigue et une somnolence en journée peut être ressentie. Des atteintes cognitives et comportementales seront exacerbées et une irritabilité et/ou des troubles de l’humeur présents.

 

2. Les hypersomnies

Les hypersomnies correspondent à un allongement du sommeil de nuit, une somnolence excessive pendant la journée, ou les deux.

Plusieurs types d’hypersomnies sont reconnus :

  • La narcolepsie : endormissements involontaires et fréquents.
  • Idiopathique : le sommeil nocturne est long, supérieur à 10h, et une somnolence diurne importante est présente, avec des siestes longues mais peu réparatrices.
  • Psychogènes : un trouble psychique comme par exemple les troubles de l’humeur, et plus particulièrement les troubles bipolaires.
  • Insuffisance de sommeil : une restriction non intentionnelle de sommeil. On pense bien évidemment aux parents de jeunes enfants.
  • Origine médicamenteuse : c’est un effet secondaire de certains médicaments, comme les hypnotiques, les neuroleptiques, les antihistaminiques, les antidépresseurs ou bien encore les antiépileptiques.
  • Récurrentes : par exemple dans le syndrome de Kleine-Levin (trouble du sommeil diurne), ou lors d’une hyperplasie (augmentation du nombre de cellules, dans un organe ou un tissu).

En conséquence, une sensation d’avoir envie de dormi en permanence et des endormissements involontaires seront présents.

 

3. Les parasomnies

Il s’agit là de manifestations inhabituelles se déroulant durant le sommeil. Elles sont plus fréquentes chez les enfants et les adolescents. Ce sont souvent des affections bénignes, qui disparaissent avec l’âge et ne nécessitent pas de traitement particulier.

On les distingue selon leur moment d’apparition :

  • sommeil lent profond : somnambulisme (déambulations automatiques et involontaires, amnésie au réveil), terreurs nocturnes (peur intense qui ne réveille pas la personne et dont elle ne garde pas de souvenir)
  • Sommeil paradoxal : cauchemars (rêves désagréables dont on garde le souvenir), troubles du comportement pendant le sommeil paradoxal (gestes anormaux, violents, associés à des rêves mouvementés), catathrénie (grognements ou vocalisations monotones)

Il faut noté que 70% des rêves sont des cauchemars, ce qui correspond à la normalité. Cette période de consolidation de la mémoire est primordiale à notre bon fonctionnement.

 

4. Les troubles du rythme circadien

Il s’agit là d’un décalage des horaires de sommeil et des moments d’éveil, ne correspondant pas au rythme de notre horloge interne.

Ce dysfonctionnement peut être provoqué par des facteurs externes comme des horaires de travail décalés ou des décalages horaires récurrents. Mais des facteurs internes peuvent également causer un trouble du rythme circadien. Le syndrome de retard de phase (endormissement tardif avec un réveil difficile, fréquent chez les adolescents), le syndrome d’avance de phase (endormissement et réveil précoce) ainsi que des cycles irréguliers de veille et sommeil (sommeil réparti en au moins 3 épisodes jour/nuit) en sont des exemples.

 

 

Qui est concerné ? Quelles en sont les conséquences ?

 

Les troubles du sommeil touchent une grande partie de la population. 

L’I.N.S.V. (2009) annonce que 32% des Français déclarent souffrir de troubles du sommeil. 

Les conséquences du trouble du sommeil sont multiples :

  • Santé physique et mentale : troubles psychiques (troubles de l’humeur, troubles anxieux), accidents du travail et de la route, troubles digestifs, maux de tête, prises de poids, risques cardiovasculaires.
  • Vie professionnelle et académique : difficultés de concentration, troubles de la mémoire, risque d’erreur accru, manque de dynamisme.
  • Vie sociale : irritabilité, manque d’énergie, difficultés relationnelles.
  • Economiques : absentéisme au travail, hospitalisations, consultations spécialisées.

Chez les adolescents, le manque de sommeil peut compromettre leur réussite scolaire. Il peut être la cause d’un manque de concentration, d’un manque d’attention, de difficultés à réaliser des tâches simultanées et de mauvaises notes. 

Différentes solutions existes : éducation à une bonne hygiène de sommeil, psychothérapie, Neurofeedback EEGq, hypnose, luminothérapie… 

Des médicaments peuvent être également prescrit en fonction du trouble et de son origine. D’après la Haute autorité de Santé, trop de somnifères sont donnés, et auraient un fâcheuse tendance à développer une addiction.

 

 

Apports du Neurofeedback EEGq dans le cas d’un trouble du sommeil

 

1. Qu’est-ce que le Neurofeedback EEGq ?

Le Neurofeedback est une forme de Biofeedback (méthode scientifique permettant au sujet d’apprendre à modifier son activité physiologique) qui cible le système nerveux central, le cerveau, lui-même définit comme une unité productrice d’ondes électriques à fréquences variables que nous cherchons à réguler, afin d’optimiser ses performances.

L’électroencéphalogramme quantitatif (EEGq) peut aider à comprendre la nature de la difficulté tel que l’endormissement, la qualité du sommeil, son maintien… Il permet également d’apporter de l’information pertinente afin de guider une approche complémentaire. 

L’entrainement en Neurofeedback EEGq permet de rééduquer le cerveau et d’agir à la source.  

Durant les séances d’entrainement, et à l’aide des capteurs, le sujet prend conscience du fonctionnement de son cerveau.

Grâce à un retour -feedback- visuel et/ou auditif, le sujet peut corriger l’activité de son cerveau en temps réel.

L’objectif de ce programme est d’avoir un effet positif et durable dans l’amélioration des fonctions cognitives, émotionnelles et comportementales.

 

2. Différents profils ressortent

D’après les études réalisées en Neurofeedback EEGq dans l’amélioration des troubles du sommeil, 4 profils types ressortent. Même si chaque cerveau est unique, nombreux sont ceux qui se reconnaitront dans l’un de ses profils.

Carence de Delta (1 à 4Hz), ce qui correspond à un manque d’ondes lentes, elles-mêmes responsables du sommeil profond. Dans ce cas, différents symptômes peuvent être présents : insomnies, sommeil non réparateur, fatigue et sentiment de léthargie, « burn-out », manque d’attention et de vigilance, manque d’inhibition (irritabilité). 

La procrastination peut être un effet secondaire car il est difficile de se mettre en route.

Carence d’Alpha (8 à 12 Hz), ce qui correspond à une difficulté ou impossibilité à être dans un état de calme-repos.

Dans ce cas, différents symptômes peuvent être présents : insomnies, difficultés d’endormissement, sommeil « fragile », difficultés d’être au « calme repos » (agitation, anxiété, impulsivité, irritabilité, hyper vigilance, rigidité, …).

Excès de Haut-Bêta (18 à 30 Hz), ce qui correspond à trop d’ondes responsables de l’éveil et l’activité mentale. 

Dans ce cas, différents symptômes peuvent être présents : insomnies, sommeil « fragile » et réveils nocturnes, difficultés d’endormissement, sommeil « non réparateur », cauchemars fréquents, état de surexcitation (agitation, anxiété, impulsivité, irritabilité, hyper vigilance, rigidité, …).

Excès de Delta, ce qui correspond à une trop grande quantité des ondes responsables du sommeil profond.

Dans ce cas, différents symptômes peuvent être présents : hypersomnie, fatigue chronique, atteintes cognitives (attention, mémoire, fonctions exécutives).

 

 

Ponctuellement ou de manière chronique au cours de notre vie, nous avons tous été ou seront concernés par différents troubles du sommeil. Leur conséquences multiples affectent notre vie familiale, professionnelle et sociale. Aujourd’hui, le Neurofeedback EEGq est une solution efficace et durable, prouvée scientifiquement.

 

Êtes-vous prêt à être acteur de vos propres changements ?

 

Si vous souhaitez savoir si le Neurofeedback EEGq peut être une réponse à vos problématiques, n’hésitez pas à me contacter pour en discuter !